Ce n’est pas de la petite (vertu) dont je souhaite vous parler mais de la grande. Et plus exactement au sens de Jean-Jacques Rousseau : « Ce sont les petites précautions qui conservent les grandes vertus ».
La plupart de nos concitoyens ont ces petites précautions qui leur permettent une indépendance financière et leur confèrent une place honorante dans notre société. Si la vertu est dans ce cas individuelle et privée elle doit être aussi publique.
Dans cette sphère je considère que la vertu est bien mal distinguée.
C’est ainsi que lorsque je lis : « Qu’en créant la C2A on a réglé le problème de l’endettement d’Annecy », je me dis que c’est avoir une bien piètre mémoire politique locale. Et que tous ceux qui ont contribué à ce qu’Annecy ait des finances saines tout en rendant aux Annéciens les services qu’ils sont en droit d’attendre sont bien mal récompensés pour leur engagement en faveur de la ville (et je ne parle pas des missions spécifiques assumées en tant que ville-centre).
Ce mauvais procès est fait par ceux-là même qui, élus mauvais gestionnaires ont jonglé avec des emprunts tellement mirobolants qu’ils auraient dû en être suspects ! Ce manque de rigueur, cette absence de clairvoyance devraient être bien davantage dénoncés, voire sanctionnés… car nous parlons ici d’argent public.
Les conséquences sont là. Ce sont les contribuables qui paient !
Je veux bien ne pas jeter la pierre au pécheur, mais encore faudrait-il que le pécheur soit humble et ne rejette pas sur les autres ses propres fautes.
La justice