http://jean-luc-rigaut.fr/annecy-au-coeur/
Ce
n’est pas de la petite (vertu) dont je souhaite vous parler mais de la
grande. Et plus exactement au sens de Jean-Jacques Rousseau : « Ce sont
les petites précautions qui conservent les grandes vertus ».
La plupart de nos concitoyens ont ces
petites précautions qui leur permettent une indépendance financière et
leur confèrent une place honorante dans notre société. Si la vertu est
dans ce cas individuelle et privée elle doit être aussi publique.
Dans cette sphère je considère que la vertu est bien mal distinguée.
C’est ainsi que lorsque je lis : « Qu’en
créant la C2A on a réglé le problème de l’endettement d’Annecy », je me
dis que c’est avoir une bien piètre mémoire politique locale. Et que
tous ceux qui ont contribué à ce qu’Annecy ait des finances saines tout
en rendant aux Annéciens les services qu’ils sont en droit d’attendre
sont bien mal récompensés pour leur engagement en faveur de la ville (et
je ne parle pas des missions spécifiques assumées en tant que
ville-centre).
Ce mauvais procès est fait par ceux-là
même qui, élus mauvais gestionnaires ont jonglé avec des emprunts
tellement mirobolants qu’ils auraient dû en être suspects ! Ce manque de
rigueur, cette absence de clairvoyance devraient être bien davantage
dénoncés, voire sanctionnés… car nous parlons ici d’argent public.
Les conséquences sont là. Ce sont les contribuables qui paient !
Je veux bien ne pas jeter la pierre au
pécheur, mais encore faudrait-il que le pécheur soit humble et ne
rejette pas sur les autres ses propres fautes.
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